Le guerrier de l'imaginaire

« Je m’appelle Causetoujours »

today6 septembre 2020 144 2

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« Elle avait le prénom d’une actrice de film porno, pourtant c’était la fille de dieu. Dieu reste un homme, le messie est une femme elle s’appelle Caramel Show. »

Je m’appelle Causetoujours. Pourquoi ai-je ce nom là? Je n’en ai aucune idée. Personne ne me l’a jamais expliqué et ici, ça ne choque personne. Alors je l’aime bien mon prénom. J’habite dans un village du nom de Kèsketa. Il y fait bon vivre. Je ne connais mes parents que de nom. Ma mère s’appelle « Jouvrekanjeveux, mon père, Attentionjarrive… Vous comprenez donc pourquoi mon prénom ne choque personne. Ici à Kèsketa, nous avons tous ce genre de prénom. Ici nous avons tous la même occupation: nous travaillons Là-bas. Là bas c’est le nom de la firme pour laquelle tous les Kesketiens travaillent.

Personne ne sait comment s’y rendre, mais quand il faut y être, nous y sommes. Kèsketa ne manque jamais de monde, pourtant la seule chose interdite est de se reproduire. Je suis à Kèsketa depuis pas mal de temps. J’ai toujours vu des hommes et des femmes de tous âges, mais jamais d’enfants. Ici nous avons tous un présent mais personne n’a de passé, ni d’avenir. À Kèsketa c’est un présent perpétuel.

D’ailleurs le seul écrit qu’on trouve, c’est cette unique phrase qui est considérée comme la constitution: « Ne cherche pas d’où tu viens, tu ne sais pas où tu vas. C’est très bien comme ça. Tu seras heureux à Kèsketa. » Ici tout est permis, sauf l’histoire et l’amour. Si tu aimes tu disparaît. C’est la règle À Kèsketa on ne meurt pas, on disparaît. Et comme tout le monde est stérile, Kèsketa est le royaume de la baise. Maintenant que tu connais Kèsketa, je vais te raconter mon histoire. Si tu peux lire cette histoire, c’est que soit je m’en suis échappé, soit toi, lecteur, y es arrivé. Rares sont les gens qui ont pu quitter Kèsketa. Si tu arrives ici, tu ne peux en repartir. N’oublie pas! Ici, tout est permis sauf l’histoire et l’amour. Les Kèsketiens ne connaissent ni l’une ni l’autre. À 12h03 ma vie bascula….

Écrit par Jackson Thélémaque

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Commentaires (2)

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  1. BlackMan Family on 23 octobre 2020

    L’histoire du monde de nos jours en poesie. tu parles du latin en francais vieux , et pourtant on dirait tu connais toutes les langues de kesketa !

  2. BlackMan Family on 22 octobre 2020

    Dommage que pour ne pas revivre la noyade general, on doit laisser kesketa pour flotter sur keske-il-en-serait ?

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