Hilarion
Hilarius, un crève-la-faim, a été surpris à voler dans les beaux quartiers de Port-au-Prince. On le mène
à la police où il est rossé
d’importance. En prison, la corvée le met en relation avec le communiste Pierre Roumel,
isolé dans un étroit et sordide cachot.
Il promet à Hilarion de lui trouver du travail à sa sortie de prison. Ce jour venu, le communiste lui remet
en effet une lettre pour sa mère.
Celle-ci réussit à placer le protégé de son fils dans un atelier de pite.
Lors d’une promenade à Mer Frappée, Hilarion fait la rencontre de Claire-Heureuse, qui deviendra bientôt sa femme. Il lui a toutefois caché qu’il est sujet à des crises d’épilepsie. Une attaque du haut mal le met en relation avec le docteur Jean Michel, un communiste également. Après avoir assisté à un « service » chez des parents à Léogâne, il se « place » avec Claire-Heureuse. Celle-ci ouvre un petit commerce, tandis qu’Hilarion quitte l’atelier de pite pour celui d’un ébéniste.
Cet
homme du peuple, conquis par Jean-Michel, se livre maintenant à l’étude : il se passionne pour l’histoire nationale et suit des cours du soir.
Pierre
Roumel a quitté la prison pour l’exil. La ville de
Port-au-Prince vit dans l’inquiétude politique. Hilarion devient acariâtre au
point de maltraiter Claire-Heureuse. Le voici compromis dans un incendie allumé
par les communistes… Hilarion gagne alors Macoris,
en République Dominicaine, où il se fera coupeur de cannes. Sa femme l’y
rejoindra et donnera naissance à une petite fille.
Dans
cette région, c’est aussi l’agitation. Un certain Paco Torres est
abattu pour avoir voulu déclencher la grève. Celle-ci éclate toutefois.
Une communiste, Dominica Detances,
est l’âme secrète du mouvement. L’affaire
tourne mal. Les fascistes dominicains mitraillent les grévistes sans pitié, à
même les champs de cannes. Comme ils en veulent surtout
aux Haïtiens, Hilarion décide de rentrer au pays. Il sort de sa cachette avec
sa femme et sa fille, gagne la montagne, où un vacher leur donne un bœuf pour
les aider dans leur voyage.
Après
toutes sortes d’incidents tragiques et la perte de leur fille faute de lait,
Hilarion et Claire-Heureuse atteindront la rivière du Massacre. En le
franchissant, l’homme sera frappé à mort par une balle fasciste. Sur la berge,
en terre haïtienne, il confiera à sa femme une sorte de testament.
Fredely GEORGES on 23 avril 2022
J’ai déjà lu ce Roman.
Je compte me donner du temps pour bien l’approfondir car je ne veux pas de conclusion hâtive à l’haïtienne comme bon nombre d’haïtens aiment le faire.
Il faut le placer dans le contexte actuel pour voir s’il y a une certaine corrélation ,i.e. , si les idées dégagées peuvent servir d’une part dans la compréhension des crises qui boulversent la société d’autre part de voir dans la mesure du possible l’éventualité de toute résolution de crises. Un chemin qui requiert d’intelligence, un savoir dosé et une dimension élevée.
Bien à vous !
Elder Weaver JULIEN on 28 décembre 2021
Jacque Stephene Alexis c’etait une legendre dans la litterature Haïtienne du 20 siècle.
Jean-Baptiste Jobenson on 21 juillet 2021
Un chef d’œuvre pluridimensionel
Jean-Baptiste Jobenson on 21 juillet 2021
Un chef d’œuvre multidimensionnel.
Fredely GEORGES on 23 avril 2022
J’ai déjà lu ce Roman.
Je compte me donner du temps pour bien l’approfondir car je ne veux pas de conclusion hâtive à l’haïtienne comme bon nombre d’haïtens aiment le faire.
Il faut le placer dans le contexte actuel pour voir s’il y a une certaine corrélation ,i.e. , si les idées dégagées peuvent servir d’une part dans la compréhension des crises qui boulversent la société d’autre part de voir dans la mesure du possible l’éventualité de toute résolution de crises. Un chemin qui requiert d’intelligence, un savoir dosé et une dimension élevée.
Bien à vous !