Écrivain et agronome, Anthony Lespès a le don des récits réalistes. Son œuvre explore le rapport de l’homme à la terre et dépeint la réalité de la vie paysanne avec ses malheurs et ses ennuis. Il y a tellement de force et de densité dans ses écrits qu’on sent même les choses qu’il tait.
Anthony Lespès est l’une des figures de proue de l’indigénisme haïtien. Homme de lettres et de combat, il fonde le Parti Socialiste Populaire et prend une part active à la révolution de 1946 qui met fin à la dictature d’Élie Lescot et à la mainmise du pouvoir par les mulâtres au détriment de la majorité noire.
En 1949, il publie Les Semences de la colère, véritable chef-d’œuvre qui montre l’homme dans son combat avec la terre pour sa survie.
Anthony Lespès est également l’auteur de deux recueils de poèmes (Les Clefs de la Lumière et Contre Chant) et de deux essais (Débats sur la culture et Fragments sur une philosophie de l’art).
Sous la dictature de Duvalier, il s’exile en Jamaïque avant de revenir au pays en 1975 où il sera emprisonné. Il meurt à Port-au-Prince en 1978.
La curiosité n'est pas toujours un vilain défaut. La vie et la carrière de Claude Carré en sont le témoignage vivant puisque c'est d'abord par curiosité qu'il a approché le jazz. Aujourd'hui, il est devenu une véritable référence haïtienne en la matière. Ce natif de Port-au-Prince a d'abord été un guitariste classique avant d’embrasser le jazz au cours de ses formations en Martinique et aux États-Unis. Après des années de […]
Commentaires (0)