Pierre Faubert naît aux Cayes en 1806. Proche du présidait Boyer, il devient son aide de camp, puis son secrétaire particulier. Entre 1837 à 1842, il se distingue à la direction du lycée National. Il compose à cette époque son drame Ogé ou le préjugé de couleur, représenté au théâtre le 9 février 1841. Quelques années plus tard il publie à Paris son recueil Les Poésies fugitives.
A la chute de Boyer, il s’exile en Jamaïque puis s’installe à Paris.
En 1860, le président Geffrard le choisit comme négociateur du concordat entre Haïti et le Saint-Siège. Ce traité qui ne prend en compte ni l’identité ni les intérêts du peuple haïtien, accordera de nombreux avantages et passe-droits à l’Église catholique.
Pierre Faubert meurt à Vanves près de Paris, le 31 juillet 1868.
Frères, nous avons tous brisé le joug infâme Qui trop longtemps courba nos fronts ; Jaunes et Noirs, brûlant d’une héroïque flamme, Nous avons vengé nos affronts ; Et le Dieu juste et fort couronnant notre audace, Noir ou Jaune, à l’égal du Blanc, A pu se dite enfin : « J’ai créé pour ma race Une patrie avec mon sang. » Oh ! pour nous tous alors quels beaux […]
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